🎙Vivian Bruchez et le ski de pente raide : amour et adaptation

Vivian Bruchez est passionnĂ© de ski de pente raide : natif de la VallĂ©e de Chamonix, il se destine assez naturellement Ă  une carriĂšre de guide de haute montagne. Chaque hiver, Vivian pioche dans la liste de ses rĂȘves quelles seront ses prochaines rĂ©alisations. Les clefs : l’optimiste et l’adaptation qui lui permettent d’aller toujours plus loin sur les sommets.

La passion de la montagne et de l’aventure

Quand je demande à Vivian ce qui le pousse vers le sommet, la réponse est assez simple :

« C’est cette passion de la montagne, de l’aventure, de cet environnement naturel spectaculaire. Quand tu montes au sommet de L’aiguille du Midi, que tu te retrouves lĂ  haut, que tu as les glaciers qui partent, le sommet du Mont-Blanc, qui est devant toi. C’estdes terres d’émotion. C’est lĂ  oĂč tu vis. Tu vis des choses trĂšs intenses en montagne. La montagne de 2023 c’est pas forcĂ©ment la mĂȘme que celle qu’il y avait il y a 100 ans, ça sera plus forcĂ©ment la mĂȘme non plus dans 100 ans, c’est sĂ»r. »

Vivian Bruchez ski de pente raide

Ski de pente raide : adpatation comme ligne de conduite

Pour Vivian Bruchez, l’alpiniste, le skieur, c’est celui qui aime s’adapter : aux conditions, Ă  la mĂ©tĂ©o, et aux changements qui s’accĂ©lĂšrent dans nos montagnes. Il est aussi trĂšs conscient que les choses changent et qu’il faut se rĂ©inventer et se rĂ©adapter dans ses pratiques, la maniĂšre d’accĂ©der aux sommets. on aime s’adapter, on aime s’adapter aux conditions, on aime s’adapter Ă  la mĂ©tĂ©o, forcĂ©ment. Et puis aussi au changement de nos montagnes.

« RĂ©inventer sa pratique, la maniĂšre d’y accĂ©der.Il y a plein, plein, plein de belles choses pour les 100 prochaines annĂ©es qui arrivent. »

Vivian Bruchez : l’optimiste comme ligne d’horizon

« Les glaciers fondent, ils changent, etc. Et forcément, on le voit, on le ressent. Et puis surtout, encore une fois, on le vit. »

Pour autant, il est hors de question de cĂ©der Ă  un discours trop alarmiste sur la montagne. Mais pour Vivian Bruchez qui prĂ©fĂšre ĂȘtre ancrĂ© sur les constats de la situation pour essayer de l’imaginer d’une meilleure maniĂšre pour se projeter mieux. De plus, l’Ă©ducation est aussi trĂšs importante pour le guide de haute montagne

Je pense que nous, en tant que guide, en tant que montagnards, on est aussi les premiĂšres personnes qui pouvons transmettre de l’éducation. Je pense que c’est aussi Ă  nous d’écrire un peu le futur pour que justement cet impact, il soit infĂ©rieur. Mais bon, tu vois, quand on se dit « infĂ©rieur », on sait pas forcĂ©ment si ça va diminuer. C’est un peu la crainte, mais j’ai envie de garder un discours ensoleillĂ©, je prĂ©fĂšre les faces sud que les faces nord.

Pour Ă©couter cet Ă©pisode sur votre plateforme de podcast prĂ©fĂ©rĂ©e, il suffit de cliquer ICI, et ainsi dĂ©couvrir le parcours de Vivian Bruchez mais aussi ses derniers projets de films et sa vision des rĂ©seaux sociaux. Je vous souhaite une bonne Ă©coute. Et si vous aimez le podcast, vous pouvez devenir contributeur Ă  partir de 2€ par mois, grĂące Ă  la plateforme Patreon.

Dans cet Ă©pisode, nous Ă©voquons le premier Ă©pisode du Camp de base avec Tiphaine Duperrier, Ă  Ă©couter ICI

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